Deux précautions valent mieux qu’une
Le président de la République a pris l’engagement durant sa campagne électorale de porter à 50 % les produits bio, écologiques, ou issus de circuits courts dans les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise.
Les députés ont voté, le 19 avril dernier, en faveur de la restauration collective publique, à l’horizon 2022, à au moins 50 % de produits issus de l’agriculture biologique ou durable.
En revanche, ils n’ont pas voté l’abandon des contenants alimentaires, en plastique, de cuisson, de réchauffe et de service dans la restauration collective. Pourtant ces substances sont reconnues comme des perturbateurs endocriniens les molécules de synthèse migrant dans l’alimentation avec la chaleur ou une conservation, même à froid, de longue durée.
Aussi, ont-ils laissé aux collectivités territoriales le soin d’expérimenter l’interdiction de ces contenants. Que va faire Meudon ?
Loïc Le Naour
(La République En Marche)
loic.le-naour@mairie-meudon.fr